L’INSERM annonce une baisse des démences

Nous commençons enfin à avoir un peu de recul sur les démences, et les statistiques semblent optimistes.

Une étude fiable

L’étude FHS a débuté en 1975. Et, on constate effectivement une diminution d’environ 20% en moyenne, des démences de tout âge. Notamment concernant les démences vasculaires et post-AVC.

Ce qui semble en lien avec les traitements efficaces des AVC et des mesures préventives autour des maladies cardiaques.

Tout est expliqué en détail dans cet article de l’INSERM.

Le pouvoir de la prévention ?

Si des démences de type vasculaires peuvent être évitées par la médecine moderne grâce notamment à la prévention, y a-t-il un moyen de prévenir les autres démences ? Nous pouvons nous questionner sur le sujet.

Pour la maladie d’Alzheimer par exemple, des démarches préventives telles que des ateliers cognitifs pourraient-ils retarder l’apparition des troubles ?

Car, nous savons évidemment que l’étiologie est multifactorielle, dont des prédispositions génétiques sur lesquelles nous n’avons malheureusement pour le moment, peu de pouvoir d’action… Nous portons tout espoir sur la plasticité cérébrale bien présente à tout âge, et sur l’importance de la stimulation.

Dans l’attente de prochaines études sur le sujet…

Alzheimer : l’INSERM recommande la prise en charge adaptée au domicile

Une récente étude de l’Inserm démontre les bienfaits d’une nouvelle approche thérapeutique : la « thérapie occupationnelle ».

Cette thérapie consiste à stimuler certaines activités de personnes malades ou à maintenir leur autonomie de manière sécurisée et efficace tout en tenant compte de leurs habitudes de vie et de leur environnement. Basée sur l’intervention d’ergothérapeutes, de psychomotriciens et d’assistants de soins en gérontologie, la prise en charge a lieu à domicile sur prescription médicale.

Les bienfaits sont pluriels :
  • Moins de troubles du comportement,
  • Diminution du temps d’occupation par les aidants familiaux diminuant ainsi la charge émotionnelle,
  • Stabilisation des performances cognitives ainsi que de l’autonomie fonctionnelle sur un temps variable.

Les effets seraient ainsi à meilleure portée sur les patients atteints de la maladie d’Alzheimer au stade précoce. Ralentissant ainsi le développement de la maldie et offrant un mieux-être, une meilleure qualité de vie.

Psychomotricité et vieillissement

Une interview d’Elodie Moulin, psychomotricienne en EHPAD. Afin de mieux percevoir à travers son expérience, le rôle du psychomotricien auprès de la population vieillissante.

Extrait

« Dans la vie d’un être humain, la mémoire est comme un bocal où les souvenirs s’entassent, de bas en haut, des plus anciens aux plus récents. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, les souvenirs récents s’échappent du bocal et la personne malade revit alors certaines scènes du passé, revoit des lieux et des visages, persuadée d’y être encore. On voit des personnes s’inquiéter de ne pas rentrer chez eux, vouloir prendre le train, appeler leurs parents, aller chercher leurs enfants à l’école. Dans ces situations, le miroir peut être anxiogène puisqu’il reflète un présent qui n’est plus le leur. On se demande qui est cette vieille dame, là-bas dans le miroir, cette personne qu’on ne connaît pas sur les photographies. Ce plongeon dans le passé emporte progressivement chaque âge de la vie et progressivement, les capacités acquises dans l’enfance s’effacent. Les malades ont de plus en plus besoin de soin, de présence, rappelant le tout petit. »

10 clés pour mieux comprendre la maladie de Parkinson

Une synthèse des difficultés retrouvées dans la maladie de Parkinson et quelques conseils pour mieux vivre avec.

On pourrait y rajouter un accompagnement en psychomotricité sur les mouvements, la raideur et sur les émotions…

Le travail sur le contrôle postural, l’équilibre statique et dynamique, l’organisation de la marche, la préhension, les transferts, les coordinations permet, en variant autant que possible les expériences sensori-motrices, de maintenir les fonctions psychomotrices et favoriser la récupération motrice.

Il faut, d’autre part, restaurer le mouvement et donner la possibilité de maîtriser son corps, de penser ses gestes pour améliorer leur efficacité et leur harmonie, de parfaire son équilibre, d’élaborer une image de son corps en mouvement.

Enfin, le travail sur les sensations et les perceptions permet la prise de conscience des attitudes corporelles et de réapprendre à ressentir son corps, à vérifier le positionnement de ses membres et à réajuster sa posture.

Extrait de l’article Psychomotricité et maladie de Parkinson évoluée sur Handicapinfos

Un traitement expérimental contre Alzheimer donne des résultats encourageants

IRM d’un cerveau normal a gauche image A, et d’un patient touche par la maladie d’Alzheimer a droite sur l’image B. Sous les fleches de l’image A l’hippocampe est d’aspect normal, et sur l’ image B il a retreci. L’institut du Cerveau et de la Moelle Epiniere (ICM) est un centre de recherche unique et de dimension internationale. Il va reunir 600 medecins et chercheurs pour developper la recherche fondamentale et clinique. Paris, FRANCE – 24/09/2010./Credit:DURAND FLORENCE/SIPA/1009261302