L’association Valentin Haüy recherche des donneurs de voix !

L’association Valentin Haüy

Pour les déficients visuels, cette association présente de nombreux intérêts. Toute personne ayant un trouble visuel est la bienvenue dans ce véritable lieu d’accueil et d’aide.

Les principales actions sont de conseiller, d’agir pour l’autonomie en favorisant un environnement et l’apprentissage de techniques adaptées (comme la locomotion, cours d’informatique ou encore apprendre des gestes quotidiens…). L’association aide aussi à défendre les droits de l’usager, forme, mais aussi elle propose aussi diverses activités adaptées et permet l’accès à une importante bibliothèque.

En effet, l’association promet le prêt gratuit à une vaste collections de livres en braille et d’ouvrages sonores. Or, par rapport à la médiathèque sonore, l’association est actuellement en manque de bénévoles ! Car l’enjeu est de rendre disponible en version sonore chaque ouvrage, même les livres les plus récents.

Donnez votre voix

Le principe est simple, se faire enregistrer en lisant un livre. Vous pouvez être bénévole quand vous le souhaitez, car l’enregistrement peut même se faire de chez vous.

Si vous souhaitez devenir donneur de voix, voici la marche à suivre :

  1. Contacter l’association Valentin Haüy les mardis et vendredis après-midi au 04 91 53 08 47  ou en vous rendant au 72 rue Saint Suffren, dans le 6ème arrondissement.
  2. Vous serez amené à rencontrer les bibliothécaires de la médiathèque. Celles-ci vous donneront un logiciel à télécharger et vous en expliqueront le fonctionnement.
  3. Ensuite, lisez ! Enregistrez votre voix rythmée et expressive… et amusez-vous !

Votre voix peut se révéler si utile !

Merci pour votre participation !

Accompagner les victimes de violences sexuelles

L’apport de la psychomotricité

Les personnes victimes de violences sexuelles nécessitent généralement un suivi psychologique et psychiatrique. Et la place du corps dans tout ça ? Pour une problématique essentiellement corporelle suite à des sévices de violences sexuelles, une prise en charge en psychomotricité peut être tout à fait préconisée et complémentaire…

Dans cet article, deux psychomotriciennes exposent le travail d’accompagnement et de redécouverte corporelle. Un accompagnement où se mêlent les notions de toucher, de mémoire du corps, d’auto-massages… Ou encore, respiration, relaxation, chant, travail sur l’image du corps, sur les émotions…

Ainsi, le soin en psychomotricité cherchera à réharmoniser le vécu psycho-corporel pour reprendre  confiance en soi, retrouver du plaisir à être et continuer à avancer.

Merci Lara pour ces interviews.

L’écriture de l’enfant précoce

L’enfant précoce et l’écrit

Pour en savoir plus sur l’écriture qui peut être si particulière chez les enfants précoces, découvrez cet article de l’AFEP ; l’Association Française pour les Enfants Précoces.

Ainsi, Mme Laverne évoque l’intérêt d’une prise en charge psychomotrice pour l’enfant intellectuellement précoce. Elle l’exprime notamment par l’apport de la relaxation pour la gestion de son anxiété et de ses émotions mais aussi pour la rééducation des troubles de l’écriture.

Plus de spécificités encore…

Captivant et parfois déstabilisant, l’enfant précoce présente aussi bien d’autres particularités… Présentation générale de la précocité intellectuelle et de ses spécificités sur cette page.

Dossier : Peut-on aider son enfant à marcher ?

On entend souvent de nombreux « conseils » pour aider l’enfant à « marcher plus vite ». D’une part, pourquoi vouloir à tout prix que l’enfant marche plus tôt, pourquoi ne pas le laisser évoluer à son rythme? Les parents ont cet engouement normal à voir évoluer leur petit. Et aussi paradoxal que ça peut paraître, on ne veut pas les voir grandir !

La marche est cette étape cruciale où le petit homme franchit un pas vers l’autonomie. Les parents cherchent souvent à guider leur enfant dans cette étape. Or, quoi que l’on fasse pour l’accompagner, c’est à l’enfant seul de trouver son propre équilibre pour oser se lancer !

Alors, quel est le bon positionnement des parents?

Cet article rappelle les fondements de base : entre motricité libre et les aménagements de l’espace. Mais aussi en lui permettant de marcher le plus possible pieds nus, l’enfant aura les meilleures conditions pour ressentir dans diverses expérimentations ses appuis, son axe, son équilibre.

Monique Busquet, psychomotricienne, rappelle l’inutilité de certains objets vendus en grande surface. Tout comme le danger du youpala…

Focus sur le danger du youpala

En effet, l’utilisation prolongée du youpala ou « trotteur » (à ne pas confondre avec un « porteur » ou « pousseur ») peut provoquer divers désagréments. Si cet objet a été supprimé de la vente au Canada car il favorise les risques d’accidents domestiques, le youpala peut aussi amener à divers troubles psychomoteurs.  Pour connaître plus de détails sur les effets néfastes du youpala, je vous invite à lire cet article d’une maman psychomotricienne. Elle l’explique très bien, cet objet présente de tels risques que si vous tenez à l’utiliser, faites-le avec parcimonie.

En clair, évitez d’installer trop longtemps votre bébé dans un objet qui limite ses explorations. Tout son développement se construisant petit à petit sur la base de son développement neuro-moteur et de ses éprouvés sensoriels. Vous pouvez ainsi proposer ce qu’on appelle la motricité libre.

Qu’est-ce que la motricité libre ?

La motricité libre consiste à laisser l’enfant libre de ses mouvements afin de lui permettre d’explorer son corps et de se développer en toute confiance.

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Source

Permettre d’expérimenter en toute sécurité, dans un espace adapté. Le parent ou l’accompagnant veille à la sûreté du lieu et reste proche de l’enfant, observe son niveau de développement pour interagir avec lui de manière adaptée, en fonction de ses capacités. Cette approche implique qu’il ne faut par exemple pas asseoir un bébé tant que son développement ne lui permet pas de se mettre en position assise seul.

Mais aussi, comme indiqué précédemment, de porter attention aux divers articles vendus dans le commerce : transat, cocon, objets où l’enfant est « suspendu », accroché… Objets parfois attrayants ou encore pratiques, mais dans lesquels l’enfant n’est pas totalement libre de ses mouvements. Ainsi, il ne peut pas expérimenter le retournement, il ne peut pas découvrir ses stratégies d’évolution motrice ni explorer son environnement.

Plus tard, lorsque l’enfant commence à expérimenter la verticalité, il lui faut encore du temps et de la confiance pour oser se lâcher. Certains enfants peuvent mettre plus de temps que d’autres. Par ailleurs, à ce moment-là, veillez à ne pas tenir l’enfant par le bras. Cette position, inconfortable pour l’enfant, le déséquilibre plus qu’il ne l’aide à maîtriser ses appuis.

Plus de détails sur le site d’Emmi Pikler qui a fondé la pratique de la motricité libre.

Pour aller plus loin…

Si vous souhaitez suivre et accompagner chaque étape du développement moteur de votre enfant, vous pouvez vous référer au livre De la naissance aux premiers pas – de Michèle Forestier. Cette kinésithérapeute n’hésite pas à expliquer dans la bienveillance le déroulement du développement psychomoteur et propose quelques jeux pour accompagner son enfant.

Aussi, l’ouvrage Accompagner l’éveil psychomoteur de bébé est écrit par deux psychomotriciennes, C. Rault et P. Pavy. En se plaçant à la fois du point du vue de bébé et de celui des parents, le lecteur comprend mieux les étapes si fascinantes du développement psychomoteur de bébé. De plus, très bien illustré et accessible à tous.

Conclusion

Le mot d’ordre est de respecter le rythme de l’enfant. A quoi bon vouloir l’aider à marcher plus rapidement? C’est certain, en tant que parents, vous pouvez guider votre enfant dans son développement en lui proposant un espace d’explorations aménagé. Un tapis ni trop mou ni trop dur, des jouets pour attiser sa curiosité et des jeux d’interactions avec votre enfant. Le tout lui permettant d’améliorer sa connaissance de soi et de son environnement.  Surtout, ne pas lui imposer des positions dans lesquelles il ne peut pas s’échapper, espace où il ne pourrait explorer. Favorisez les jeux adaptés à son stade de développement.

Surtout, amusez-vous ! Prenez plaisir à observer votre petit qui évolue un peu plus chaque jour, à son rythme. Dans la norme, l’enfant a ses jusqu’à 18 mois pour acquérir la marche. Au-delà, on peut suspecter un retard.

Suspicion de retard

Si vous remarquez certaines difficultés chez votre enfant cela peut signer un retard de développement psychomoteur. N’hésitez pas à en parler à votre pédiatre et à vous faire accompagner par un professionnel adapté. Quelques observations comme listées par Michèle Forestier ici:

  • Hypotonie : le bébé est « tout mou », semble ne pas avoir de force, ne tient pas bien sa tête ou son dos, ou (et) il est très (trop) calme
  • Hypertonie : le bébé est « raide », ses muscles sont « durs ».
  • Agitation excessive : posé sur le tapis, le bébé est toujours en mouvement, ou alors il veut toujours sauter sur ses jambes lorsqu’il est dans vos bras.
  • Il a un torticolis, la tête est toujours tournée du même côté, elle est parfois déformée et plate.
  • Il reste bloqué assis sur le tapis
  • Il se déplace sur les fesses
  • Il est sur le point de marcher mais ne « veut » pas lâcher la main de l’adulte
  • Il tombe et ne sait pas se protéger
  • Il est « en retard »
  • Il marche sur la pointe des pieds

Un kinésithérapeute ou un psychomotricien pourra vous guider dans le repérage des difficultés (et capacités!) puis apporter un aménagement et un suivi adapté.

Si besoin de plus de renseignements, vous pouvez me contacter au 06.19.72.80.16 ou sur anais.madrennes@psychomot-marseille.fr

Anaïs Madrennes


En lien…

Reconnaître les premiers signes de l’autisme

Comment déceler les premiers signes d’autisme?

Cette brochure est un outil d’aide pour connaître les premiers signes présents dans le Trouble du Spectre Autistique (TSA). Alors si certains signes vous alertent, renseignez-vous auprès d’un professionnel de la santé pour confirmer ou non vos doutes. Ainsi, dès le diagnostic posé, un accompagnement précoce est préconisé.

 

Source : http://www.coridys.fr/wp-content/uploads/2016/06/Brochure-Depistage-Autisme.pdf

Psychomotricité et vieillissement

Une interview d’Elodie Moulin, psychomotricienne en EHPAD. Afin de mieux percevoir à travers son expérience, le rôle du psychomotricien auprès de la population vieillissante.

Extrait

« Dans la vie d’un être humain, la mémoire est comme un bocal où les souvenirs s’entassent, de bas en haut, des plus anciens aux plus récents. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, les souvenirs récents s’échappent du bocal et la personne malade revit alors certaines scènes du passé, revoit des lieux et des visages, persuadée d’y être encore. On voit des personnes s’inquiéter de ne pas rentrer chez eux, vouloir prendre le train, appeler leurs parents, aller chercher leurs enfants à l’école. Dans ces situations, le miroir peut être anxiogène puisqu’il reflète un présent qui n’est plus le leur. On se demande qui est cette vieille dame, là-bas dans le miroir, cette personne qu’on ne connaît pas sur les photographies. Ce plongeon dans le passé emporte progressivement chaque âge de la vie et progressivement, les capacités acquises dans l’enfance s’effacent. Les malades ont de plus en plus besoin de soin, de présence, rappelant le tout petit. »

Les compliments contagieux

Sous forme de bande dessinée, l’auteur nous fait passer une idée très intéressante. Cette astuce toute simple permet de se revaloriser, d’augmenter sa confiance en soi et de positiver.

Alors, à mettre en application !

Rien de mieux pour booster son image de soi et bien commencer la journée.

 

Les chiffres dans un bilan psychomoteur

Un article simple et efficace qui explique les chiffres retrouvés dans le bilan psychomoteur. En effet face au compte-rendu de bilan, le lecteur peut se demander à quoi correspond une déviation standard (DS) ? Des quartiles ?

Un petit cours de statistiques à la portée de tous, c’est ici.