L’étude « hallucinante » sur les hallucinations auditives

À lire!

Un article du Figaro qui nous renseigne un peu plus sur la psychose… ce domaine bien mystérieux.

Une expérience compare différents groupes d’individus : personnes psychotiques avec hallucinations auditives, personnes psychotiques sans hallucinations, et personnes non-psychotiques avec ou sans hallucinations. Ce qui permet d’être d’autant plus précis dans les classifications.
L’expérience des scientifiques
L’expérience est de type pavlovienne, consistant à appuyer sur un bouton lorsque l’individu testé entend un son associé à une certaine image (un damier).
Or, les personnes psychotiques ont beaucoup plus appuyé sur le bouton, persuadés d’avoir entendu le son à l’apparition de l’image même muette. Ce qui est intéressant, c’est que l’IRM réalisé au cours de l’étude montre que la région temporale du cerveau de ces personnes s’est activée! Il s’agit se la zone correspondant à l’aire auditive.
Ainsi, les personnes psychotiques feraient d’avantage intervenir le circuit de l’attente alors que les non-psychotiques se basent plus sur leurs sens pour connaître le monde.

L’INSERM annonce une baisse des démences

Nous commençons enfin à avoir un peu de recul sur les démences, et les statistiques semblent optimistes.

Une étude fiable

L’étude FHS a débuté en 1975. Et, on constate effectivement une diminution d’environ 20% en moyenne, des démences de tout âge. Notamment concernant les démences vasculaires et post-AVC.

Ce qui semble en lien avec les traitements efficaces des AVC et des mesures préventives autour des maladies cardiaques.

Tout est expliqué en détail dans cet article de l’INSERM.

Le pouvoir de la prévention ?

Si des démences de type vasculaires peuvent être évitées par la médecine moderne grâce notamment à la prévention, y a-t-il un moyen de prévenir les autres démences ? Nous pouvons nous questionner sur le sujet.

Pour la maladie d’Alzheimer par exemple, des démarches préventives telles que des ateliers cognitifs pourraient-ils retarder l’apparition des troubles ?

Car, nous savons évidemment que l’étiologie est multifactorielle, dont des prédispositions génétiques sur lesquelles nous n’avons malheureusement pour le moment, peu de pouvoir d’action… Nous portons tout espoir sur la plasticité cérébrale bien présente à tout âge, et sur l’importance de la stimulation.

Dans l’attente de prochaines études sur le sujet…

« Pourquoi je ne peux pas être attentif ? »

Découvrez ce livre joliment illustré et facile d’accès pour tous, sur le TDA/H. Afin de mieux comprendre ce trouble, pour les enfants comme pour les plus grands.

« Information pour les parents : Nicolas et ses amis illustrent le combat que doivent livrer les enfants souffrant de divers types de TDAH et les victoires qu’ils peuvent en retirer. L’histoire de chaque personnage souligne l’importance d’un diagnostic et d’un traitement précoces pour donner à l’enfant les meilleures chances possible de se prendre en main et d’être heureux. »

Enfin…

A la fin, on y retrouve un apport théorique complet sur les critères diagnostics. Les signes pouvant faire appel à un tda/h…

Empathie et autisme

Empathie et autisme : une question subtile, un enjeu important

Un article de B. Gepner, psychiatre et pédopsychiatre à Marseille, et de C. Tardif, psychologue et professeur et directrice du Master de psychologie clinique du développement à l’université d’Aix-Marseille.

Ce texte traite de l’empathie chez les sujets autistes, un concept clé dans la compréhension de l’autisme. Car si ces personnes peuvent éviter les relations sociales, elles ne sont pas moins sensibles aux états émotionnels d’autrui. Au contraire, elles présentent souvent une hyperémotivité : les émotions les submergent.

Ainsi, l’empathie est cette faculté à saisir les états d’âme mais aussi à cerner et comprendre les comportements d’autrui. D’où son importance et, en son dysfonctionnement, les répercussions socio-émotionnelles qui en découlent.

Trisomie 21 : comment accompagner les apprentissages ?

Cet article du magazine Déclic est un support très intéressant pour les parents comme les accompagnants d’enfants trisomiques. Car souvent, on est dans le flou : quand progressera-t-il ? Apprendra-t-il à lire ? Comment le guider au mieux dans les apprentissages?

Ainsi, vous trouverez quelques outils et témoignages…

Alzheimer : l’INSERM recommande la prise en charge adaptée au domicile

Une récente étude de l’Inserm démontre les bienfaits d’une nouvelle approche thérapeutique : la « thérapie occupationnelle ».

Cette thérapie consiste à stimuler certaines activités de personnes malades ou à maintenir leur autonomie de manière sécurisée et efficace tout en tenant compte de leurs habitudes de vie et de leur environnement. Basée sur l’intervention d’ergothérapeutes, de psychomotriciens et d’assistants de soins en gérontologie, la prise en charge a lieu à domicile sur prescription médicale.

Les bienfaits sont pluriels :
  • Moins de troubles du comportement,
  • Diminution du temps d’occupation par les aidants familiaux diminuant ainsi la charge émotionnelle,
  • Stabilisation des performances cognitives ainsi que de l’autonomie fonctionnelle sur un temps variable.

Les effets seraient ainsi à meilleure portée sur les patients atteints de la maladie d’Alzheimer au stade précoce. Ralentissant ainsi le développement de la maldie et offrant un mieux-être, une meilleure qualité de vie.

Les effets du smartphone – Le Monde

L’addiction au téléphone

Force est de constater, le téléphone portable est devenu comme une « extension » de nous-mêmes. Consulté près de 200 fois par jour, nous sommes devenus dépendants à cet outil. Cet article du Monde traite d’une certaine addiction au smartphone.

Or, cette frénésie pour le téléphone a de nombreuses répercussions, tant sur l’attention que sur la mémoire spatiale.

Aussi, l’utilisation du smartphone et notamment la surcharge d’informations semble contraire à notre fonctionnement cérébral. Car notre cerveau peut normalement mieux traiter les informations de manière séquentielle, chaque tâche l’une après l’autre…

Enfin, je rajouterais une chose. Même si le smartphone permet une certaine ouverture au monde, il est aussi source de repli sur soi. Qui ne constate pas dans les transports en commun par exemple, la quasi totalité des regards fixés sur le téléphone? L’usage trop important du téléphone amène certainement à des répercussions au niveau social dans la vie réelle.