<span class="vcard">Anaïs Brunier</span>
Anaïs Brunier

Les séances de supervision reprennent en septembre !

Avis aux zoothérapeutes / intervenants en médiation animale !

Parce que l’on est parfois seuls dans cette discipline et que l’on a toujours besoin d’affiner sa pratique professionnelle, d’offrir une alliance de qualité et de prendre du recul sur certaines situations… Les séances de supervision peuvent vous intéresser.

Que l’on soit déjà installé dans cette profession ou que ce soit un projet, un lancement d’activité, le groupe d’analyse de pratique permet de se questionner, de se rassurer, d’être en lien avec d’autres personnes du même domaine et de rester à jour sur les pratiques de la médiation animale.

Ce groupe est animé par moi-même, Anaïs Brunier, psychomotricienne travaillant au quotidien avec Rio, golden retriever, et ayant également une expérience avec les ânes et les chevaux. J’ai travaillé en cabinet auprès d’enfants sujets aux troubles des apprentissages, et en institution auprès de multiples handicaps, troubles psychiques et troubles neuro-développementaux.

L’animal est un atout majeur dans ma pratique ; mais il est toujours nécessaire de se re-questionner quant à son bien-être, comment le préserver de certaines situations, et parfois recentrer nos objectifs. Les réunions permettent de nous guider dans notre cheminement.

pastedGraphic.png

Intervenante Anaïs Brunier
Fonction : Psychomotricienne zoothérapeute formatrice
Modalités du groupe :
  • Groupe fermé à un nombre limité de participants
  • Bienveillance et liberté d’expression
  • Partage de situations cliniques et/ou réflexions communes autour de thématiques
Prix : 40€/séance d’1h30 soit 400 € le cycle annuel 

(10 séances) 

Durée : 1 jeudi par mois de septembre à juin – Dates ci-dessous. Séances d’1h30

 

Voici le calendrier des dates :

4 septembre 2025

2 octobre 2025

13 novembre 2025

11 décembre 2025

8 janvier 2026

5 février 2026

5 mars 2026

2 avril 2026

7 mai 2026

11 juin 2026

 

Pour nos collègues canadiens, si besoin, un groupe avec un autre créneau horaire pourrait s’ouvrir !

 

Si ce groupe vous intéresse, veuillez remplir le formulaire d’inscription ci-dessous. Vous recevrez un mail de confirmation.

 

[contact-form to=’pelotedepsychomot@gmail.com’ subject=’Inscription supervision’][contact-field label=’Nom Prénom’ type=’name’ required=’1’/][contact-field label=’E-mail’ type=’email’ required=’1’/][contact-field label=’Profession’ type=’text’ required=’1’/][contact-field label=’N° de téléphone’ type=’text’/][contact-field label=’Qu%26#039;attendez-vous du groupe de supervision ? ‘ type=’textarea’ required=’1’/][contact-field label=’Je souhaite être alerté par SMS pour rappel des séances ‘ type=’checkbox’/][/contact-form]

Au plaisir de vous retrouver bientôt !

Confinement

En cette lutte contre la pandémie Covid-19, l’heure est au confinement pour la plupart d’entre nous.

Bon courage aux soignants qui luttent sur le terrain et surtout merci pour leur dévouement sans relâche… avec des moyens qui ne sont pas toujours à la hauteur… Merci d’être là pour soigner, assurer le respect des patients et veiller à leur confort.

A tous ceux qui continuent de travailler et qui sont au front, caissier(e)s, agents d’entretien, etc… on ne serait plus rien sans vous.

A mes collègues et les autres personnels soignants qui continuent de faire tourner les établissements médico-sociaux, courage pour tout. Pour continuer d’occuper les résidents qui ne comprennent pas forcément ce qu’il se passe, pour réduire ou éviter les troubles du comportement, les agitations, continuez de propager la bonne humeur.

Aux parents qui doivent sans cesse se renouveler pour occuper leurs enfants, redoubler de créativité et surtout garder leur calme en toute circonstance… Mention spéciale aux familles monoparentales et aux parents qui doivent télé-travailler tout en gérant des petits !

Enfin, également un immense courage aux personnes isolées en confinement. Parce qu’il n’est pas évident d’être seul et encore moins durant cette période.

Je voudrais vous partager ce texte que l’on m’a envoyé :

 » Et tout s’est arrêté…
Ce monde lancé comme un bolide dans sa course folle, ce monde dont nous savions tous qu’il courait trop vite, mais dont personne ne trouvait le bouton « arrêt d’urgence », cette gigantesque machine a soudainement été stoppée net. A cause d’une toute petite bête, un tout petit parasite invisible à l’œil nu, un petit virus de rien du tout… Quelle ironie ! Et nous voilà contraints à ne plus bouger et à ne plus rien faire. Mais que va t-il se passer après ? Lorsque le monde va reprendre sa marche ; après, lorsque la vilaine petite bête aura été vaincue ? A quoi ressemblera notre vie après ?

Après ?
Nous souvenant de ce que nous aurons vécu dans ce long confinement, nous déciderons d’un jour dans la semaine où nous cesserons de travailler car nous aurons redécouvert comme il est bon de s’arrêter ; un long jour pour goûter le temps qui passe et les autres qui nous entourent. Et nous appellerons cela le dimanche.

Après ?
Ceux qui habiteront sous le même toit, passeront au moins 3 soirées par semaine ensemble, à jouer, à parler, à prendre soin les uns des autres et aussi à téléphoner à papy qui vit seul de l’autre côté de la ville ou aux cousins qui sont loin. Et nous appellerons cela la famille.

Après ?
Nous écrirons dans la Constitution qu’on ne peut pas tout acheter, qu’il faut faire la différence entre besoin et caprice, entre désir et convoitise ; qu’un arbre a besoin de temps pour pousser et que le temps
qui prend son temps est une bonne chose. Que l’homme n’a jamais été et ne sera jamais tout-puissant et que cette limite, cette fragilité inscrite au fond de son être est une bénédiction puisqu’elle est la
condition de possibilité de tout amour. Et nous appellerons cela la sagesse.

Après ?
Nous applaudirons chaque jour, pas seulement le personnel médical à 20h mais aussi les éboueurs à 6h, les postiers à 7h, les boulangers à 8h, les chauffeurs de bus à 9h, les élus à 10h et ainsi de suite. Oui, j’ai
bien écrit les élus, car dans cette longue traversée du désert, nous aurons redécouvert le sens du service de l’Etat, du dévouement et du Bien Commun. Nous applaudirons toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont au service de leur prochain. Et nous appellerons cela la gratitude.

Après ?
Nous déciderons de ne plus nous énerver dans la file d’attente devant les magasins et de profiter de ce temps pour parler aux personnes qui comme nous, attendent leur tour. Parce que nous aurons redécouvert que le temps ne nous appartient pas ; que Celui qui nous l’a donné ne nous a rien fait payer et que décidément, non, le temps ce n’est pas de l’argent ! Le temps c’est un don à recevoir et chaque minute un cadeau à goûter. Et nous appellerons cela la patience.

Après ?
Nous pourrons décider de transformer tous les groupes WhatsApp créés entre voisins pendant cette longue épreuve, en groupes réels, de dîners partagés, de nouvelles échangées, d’entraide pour aller faire les courses où amener les enfants à l’école. Et nous appellerons cela la fraternité.

Après ?
Nous rirons en pensant à avant, lorsque nous étions tombés dans l’esclavage d’une machine financière que nous avions nous-mêmes créée, cette poigne despotique broyant des vies humaines et saccageant la
planète. Après, nous remettrons l’homme au centre de tout parce qu’aucune vie ne mérite d’être sacrifiée au nom d’un système, quel qu’il soit. Et nous appellerons cela la justice.

Après ?
Nous nous souviendrons que ce virus s’est transmis entre nous sans faire de distinction de couleur de peau, de culture, de niveau de revenu ou de religion. Simplement parce que nous appartenons tous à l’espèce humaine. Simplement parce que nous sommes humains. Et de cela nous aurons appris
que si nous pouvons nous transmettre le pire, nous pouvons aussi nous transmettre le meilleur. Simplement parce que nous sommes humains. Et nous appellerons cela l’humanité.

Après ?
Dans nos maisons, dans nos familles, il y aura de nombreuses chaises vides et nous pleurerons celles et ceux qui ne verront jamais cet après. Mais ce que nous aurons vécu aura été si douloureux et si intense à la fois que nous aurons découvert ce lien entre nous, cette communion plus forte que la distance géographique. Et nous saurons que ce lien qui se joue de l’espace, se joue aussi du temps ; que ce lien passe la mort. Et ce lien entre nous qui unit ce côté-ci et l’autre de la rue, ce côté-ci
et l’autre de la mort, ce côté-ci et l’autre de la vie, nous l’appellerons Dieu.

Après ?
Après ce sera différent d’avant mais pour vivre cet après, il nous faut traverser le présent. Il nous faut consentir à cette autre mort qui se joue en nous, cette mort bien plus éprouvante que la mort physique. Car il n’y a pas de résurrection sans passion, pas de vie sans passer par la mort, pas de vraie paix sans avoir vaincu sa propre haine, ni de joie sans avoir traversé la tristesse. Et pour dire cela, pour dire cette
lente transformation de nous qui s’accomplit au cœur de l’épreuve, cette longue gestation de nous-mêmes, pour dire cela, il n’existe pas de mot…. »

Ecrit par Pierre Alain LEJEUNE, prêtre à Bordeaux

 

En attendant, RESTEZ CHEZ VOUS ! 

Le jardin sensoriel, une médiation pertinente

Vous ai-je déjà parlé du jardin sensoriel, en tant que médiation, espace que j’affectionne tant ?

Il me semble primordial de l’aborder. La sensorialité est omniprésente dans mon travail auprès de personnes pluri-handicapées. Il s’agit de stimuler, développer les sens, explorer ; à l’aide de différents outils, différentes propriétés. La salle snoezelen offre tout un panel de stimuli divers et variés, pour solliciter la sphère tactile, auditive, visuelle, vestibulaire, proprioceptive… L’eau en balnéothérapie permet d’autres sensations comme l’aspect kinesthésique, l’effet d’apesanteur, de légèreté, de résistance des mouvements dans l’eau. Ces deux espaces distincts par leurs propositions sensorielles amènent à une prise de conscience corporelle, au sentiment d’intégrité du corps, de contenance.

Mais la particularité du jardin sensoriel, est encore autre. Il s’agit d’un espace ouvert, les stimulations naturelles sont plurielles et variées en fonction de ce qu’offre la nature, en fonction du temps, en fonction de ce qu’on y trouve.

J’ai participé à l’écriture du livre d’Eric Pireyre « 19 situations cliniques en psychomotricité » (chez  Dunod) qui regroupe autant d’expériences nouvelles que de psychomotriciens auteurs de cet ouvrage. Vous y trouverez un nouveau regard sur la profession, des chemins qui sortent de l’ordinaire, des médiations innovantes… Dans le chapitre que j’ai écrit, « Mille et une merveilles au jardin sensoriel » j’ai d’abord souhaité montrer les intérêts du jardin sensoriel, puis plus largement, les intérêts de sortir, d’être dehors, comme véritable médiation en psychomotricité. Avec tous les objectifs et intérêts que le jardin peut apporter sur le plan psychomoteur.

Sortir des établissements, le temps d’une balade, d’une rencontre à la nature ; recevoir et ressentir. Qu’il s’agisse des rayons du soleil sur la peau, la sensation du vent, admirer la beauté des paysages, divaguer sur un terrain aux multiples sensations… L’espace qu’offre l’extérieur offre de nombreuses stimulations auxquelles on ne peut songer si on n’y prend pas conscience.

Je vous invite donc à lire ce chapitre, pour une excursion sensorielle au jardin, pour sortir des sentiers battus…